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L’histoire derrière le cantique « Quel repos céleste »
En ces temps de Covid-19, il est opportun de vous raconter une histoire vraie : Celle d’Horatio G. Spafford, un riche avocat qui avait fait fortune dans l’immobilier et qui perdit tout ce qu’il possédait lors du grand incendie qui détruisit une bonne partie de la ville de Chicago en octobre 1871. Un an auparavant, son seul fils était mort de la scarlatine à l’âge de 4 ans.
Pendant qu’il travaillait pour rétablir sa situation, sa femme et ses quatre filles partirent vivre chez des parents en Europe dans l’attente de jours meilleurs. Mme Spafford et les quatre enfants s’embarquèrent donc sur le paquebot “Ville du Havre”. Malheureusement, quelques jours après avoir pris la mer, en plein océan Atlantique, leur navire entra en collision avec un voilier et commença à sombrer. Dans la panique générale, Mme Spafford rassembla ses enfants sur le pont et s’agenouilla, demandant à Dieu de les sauver si possible, ou de leur accorder une mort paisible, si telle était sa volonté. En un quart d’heure, le vaisseau coula et les enfants se noyèrent. La mère se débattait dans les flots quand un marin l’aperçut et put la recueillir dans un canot.
Dix jours plus tard, elle accosta à Cardiff au Pays-de-Galle, d’où elle expédia à son mari un télégramme de deux mots sur lequel on pouvait lire : “Sauvée seule.” Leurs quatre filles avaient trouvé la mort dans le naufrage.
Spafford prit immédiatement le prochain bateau pour l’Angleterre afin de rejoindre son épouse effondrée. Durant la traversée, il demanda au capitaine de lui indiquer l’endroit où ses filles avaient péri. Alors, debout sur le pont, observant les eaux qui les avaient englouties, il fut confronté au choix suivant :
- crier à l’injustice, se révolter pour tout ce qu’il avait souffert, “maudire Dieu et mourir” (cf. Job 2 : 9),
ou
- accepter la souveraineté du Seigneur même s’il ne comprenait pas pourquoi il avait permis tout cela.
Il réaffirma sa foi en l’Éternel, en sa bonté, en son amour, en sa miséricorde et en sa grâce, et ce malgré les circonstances.
Comme Job, il fit confiance à Dieu et accepta avec soumission cette nouvelle épreuve. Dans cette affliction, Spafford griffonna sur un morceau de papier des mots magnifiques qui sont devenus un cantique :
Quel repos céleste, Jésus, d’être à toi !
À toi pour la mort et la vie;
Dans les jours mauvais de chanter avec foi :
Tout est bien, ma paix est infinie !
Quel repos céleste, mon fardeau n’est plus !
Libre par le sang du Calvaire.
Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus.
Gloire et louange à Dieu, notre Père !
Quel repos céleste, tu conduis mes pas,
Tu me combles de tes richesses.
Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras
Déployer envers moi tes tendresses.
Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de toi j’aurai ma place.
Après les travaux, les combats, la douleur,
À jamais je pourrai voir ta face ! *
Pendant qu’il adorait le Seigneur sur le pont du navire, Spafford a tourné les regards vers une réalité bien plus grande que la douloureuse épreuve qu’il affrontait : grâce à ce que Jésus avait souffert sur la croix, ses péchés, ainsi que toutes ses faiblesses et ses nombreux échecs pouvaient lui être pardonnés. Il avait aussi l’espérance qu’un jour, dans le ciel, tout serait parfait, que la peine, la souffrance et le deuil auraient disparu. Un jour, là-haut, il retrouverait avec joie ses chers enfants.
Depuis, les paroles de Spafford ont édifié, consolé et encouragé des millions de croyants. Elles les ont poussés à louer Dieu dans la souffrance et dans la peine, elles leur ont appris à proclamer qu’ils lui appartenaient et qu’ils se soumettaient à lui, et elles les ont conduits à lui offrir des “sacrifices de louange”, tels de précieux dons déposés sur l’autel (cf. Hébreux 13:15).
* Version française par Amélie Humbert (1851-1936) du cantique “It Is Well With My Soul”, écrit par Horatio G. Spafford (1829-1888) en 1873 et que Philip Paul Bliss mit en musique en 1876. On retrouve ce cantique dans différents recueil : Sur les ailes de la foi n° 411, À toi la gloire n° 315, Célébrons Dieu n° 227, etc.
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